L’atome et le vivant (Histoire d’une recherche issue du nucléaire)

Pascal GRISET

Le Cherche-Midi – 2015 – 175 pages

 

Magnifique livre ! Non seulement les textes sont très pédagogiques, mais les illustrations et photos qui les accompagnent le sont également.

Dès 1946, les premières équipes du CEA s’installent dans le Fort de Châtillon déclassé par l’armée et localisé à Fontenay-aux-Roses. De nos jours, ce département dédié aux recherches sur les maladies infectieuses rassemble 1200 personnes dont 700 scientifiques.

Dès 1953, l’utilisation des radio-isotopes comme marqueurs moléculaires devient un usage fréquent de la radiobiologie. Au début des années 1980, les premières recherches en spectroscopie RMN – Résonance Magnétique Nucléaire, qui sera rebaptisée IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) pour faire politiquement correct – sont menées avec, notamment, la fabrication d’un aimant supraconducteur de 2 teslas.

A Grenoble, dès 1955, lors de la création du CNG, celui-ci est immédiatement dédié aux sciences de la vie ; l’institut de biologie structurale y sera créé en 1992.

A Cadarache, la plateforme des phytotechnologie conçoit et développe des chambres de mesures dédiées à la culture des plantes en conditions contrôlées.

In fine, le CEA relève le défis des énergies alternatives (d’où son nouveau nom), les chercheurs s’engageant notamment dans l’étude d’une « troisième génération de biocarburants. »

 

Les Chapitres :

 

1/         Radioactivité : les débuts d’une grande aventure scientifique.

2/         Biologie : une place à part au CEA.

3/         L’élan de la recherche en radiobiologie, biologie moléculaire, biomédecine.

4/         Une direction pour les sciences du vivant…

5/         Protéines, virus, radiobiologie, toxicologie…

6/         L’imagerie médicale, pôle d’excellent du CEA.

7/         Biotechs et environnement, nouvelles trajectoires de recherche.

8/         Un acteur majeur de la recherche internationale.

 

 

PhS