La « mal-bouffe » s’est imposée en écho aux peurs irrationnelles sur la volonté affirmée des industriels de l’agro-alimentaire décidés à nous faire périr via une alimentation artificielle néfaste pour la santé. Quand on regarde froidement la situation on ne peut que s’étonner d’une telle affirmation désinvolte. Depuis que l’alimentation serait devenue industrielle l’espérance de vie, non seulement à la naissance mais aussi à partir de 60/65 ans se serait accrue sans cesse ?
Mois : août 2015
Ireland says « yes » !
Le mariage pour tous adopter en Irlande (Eire) par référendum : inattendu, un peu peut-être, surprenant, sûrement pas pour qui observe les mutations des sociétés sous l’angle prospectif, c’est-à-dire en assemblant des facteurs qui, pris séparément semblent peu porteurs, alors que combinés ils vont faire apparaître des futuribles, des futurs possibles. Il y aura alors rupture, discontinuité, bifurcation…
L’Euro et le peuple européen
L’Union Européenne aurait mauvaise presse, ne serait pas assez sexy, serait trop bureaucratique, éloignée des peuples qui composent les Etats y adhérant… Mais qui sont ces personnes aigries vis-à-vis de ce que l’on nomme depuis les années 1960 « la construction européenne » ? Comment peut-on regretter les conflits du passé ? Un jeune ami Bavarois m’a envoyé son calcul : pour lui, en configurant les morts des guerres de 1870, 1914, 1940 … pour les seuls Etats concernés, on aboutit à la préservation de quinze millions de (jeunes) vies, grâce à l’espace de paix, de prospérité et de démocratie que les partisans d’une Europe unie ont impulsé.
Allocation universelle et développement local
Le texte de recherche qui est présenté ici vise à déterminer en quoi l’instauration de l’Allocation Universelle aurait un impact accélérateur sur le développement d’un territoire, donc d’une communauté humaine, ou, a contrario, un effet de frein.
Introduction à la philosophie des sciences
Si le 19e siècle a connu, dans la philosophie des sciences, l’ascension du positivisme, le 20e siècle a commencé par une crise de la pensée positiviste sans qu’une solution ou même une alternative se soient dessinées à l’horizon. Cette crise a donné lieu à une réflexion complexe sur les sciences, motivée par une approche sociohistorique. Consistant initialement à historiciser la philosophie des sciences, elle a abouti au développement de diverses formes d’épistémologie historique. Ce mouvement qui s’est déployé tout au long du 20e siècle, est à situer dans le contexte de la dynamique des sciences et des évolutions sociales et culturelles de cette période. Cette introduction présente les positions les plus notables qui ont marqué ce procès d’historisation de l’épistémologie. Elle parcourt ce mouvement, de ses premiers développements, en France et en Allemagne au 19e siècle, à ses plus récentes formulations. Ce tour d’horizon offre une synthèse précise et claire d’un espace de réflexion qui n’a cessé de se diversifier, et qui, par sa pluralité, continue de fournir des outils conceptuels essentiels pour penser la science et son histoire.
Crise mondiale : en route vers le monde d’après
La crise financière et économique que connaît la Planète depuis deux ans marque la fin de l’ordre mondial établi après 1945. En 1989 le « pilier soviétique » s’est effondré et nous assistons actuellement à la décomposition accélérée du « pilier occidental », avec les USA au cœur du processus de désintégration.
Après deux décennies passées à vivre dans le mythe d’une « histoire finie » dans laquelle notre camp occidental se serait imposé universellement, il nous est presque impossible d’imaginer « un monde d’après » dans lequel les évolutions du jour ne seraient pas déterminées à Washington ou Wall Street, dans lequel l’Anglo-américain ne serait pas nécessairement synonyme de modernité et dans lequel le Dollar ne serait plus roi.
Comme dans l’Europe de l’Est d’avant 1980, ni nos médias ni nos élites ne sont actuellement capables de nous aider à « imaginer l’inimaginable », trop occupés qu’ils sont à tenter de nous faire « oublier l’inoubliable », à savoir, les effets socio-économiques dévastateurs de la crise à travers toute la Planète.
Ce livre tente de combler ce manque d’anticipation de nos dirigeants et de nos élites en proposant une vision concrète de l’avenir de la France, de l’Europe et du Monde à l’horizon 2020.
La Menace Fantôme : les industries culturelles face au numérique
Pour retrouver le chemin de l’innovation et de la croissance, les entreprises du secteur culturel doivent renoncer à leur posture monolithique. Entrer dans le monde hybride qui est désormais le nôtre plutôt que dresser de vaines murailles réglementaires.
En permettant à la multitude de participer à la création et au partage des savoirs, internet a aboli la frontière entre producteurs et consommateurs de biens culturels, et développé de nouveaux modes de création de valeur.
Massivement adoptées par les individus, les nouvelles pratiques instaurées par le web 2.0 ne menacent pas l’existence du cinéma, de la musique ou des livres – aucun média n’a jamais tué ses prédécesseurs –, mais elles remettent en cause les logiques économiques qui ont dominé ces métiers jusqu’à présent.
Loin de céder au catastrophisme ambiant, cet ouvrage propose quelques clés pour faire face à l’incertitude, pour apprendre à naviguer selon les nouvelles lois du monde numérique et à en relever les défis.
SMART / Enquête sur les internet
Dans ce livre, tout s’accélère. Le numérique amplifie la mondialisation : L’Internet est mobile ; le téléphone et la télévision deviennent « smart ». Comment la Chine a-t-elle créé des clones de Google ou Facebook et bâti son propre Internet censuré ? Comment les Pays arabes ont-ils utilisé les réseaux sociaux pour faire leur révolution, et Israël pour être une « start-up nation » ?
Avec Mainstream, l’auteur avait décrit la guerre mondiale de la culture et des médias ; avec Smart, il prolonge l’enquête dans toutes les capitales numériques. De la Silicon Valley au Japon, du Brésil à l’Afrique du Sud, et jusqu’à Gaza, ce livre raconte la bataille de L’Internet et son futur. Ce faisant, il montre que L’Internet n’a jamais été véritablement global, qu’il existe autant d’usage du Web qu’il y a de territoires, que les frontières demeurent.
Les défricheurs : voyage dans la France qui innove vraiment
Bien plus de Français qu’on ne l’imagine vivent déjà selon une échelle de valeurs différente de celle qu’impose la société actuelle. Plus ou moins radicalement, ils se sont détachés du modèle productiviste et consumériste qui nous étouffe. Guidés par un idéal de pragmatisme, ces défricheurs d’un monde nouveau expérimentent et innovent dans des domaines fort divers. Certains, souvent en rupture franche avec la société, vivent dans des yourtes ou dans des « habitats légers ». D’autres, à l’opposé, sont des « alterentrepreneurs » qui se fraient un chemin exigeant, socialement et écologiquement, dans l’économie de marché. Et le champ des expérimentations est vaste : agriculture paysanne et circuits de proximité, écovillages et habitats partagés, renouveau coopératif et solidarité inventive, éducation populaire et écoles alternatives.
Réunifier la Bretagne ? (Région contre métropoles ?)
Les débats sur la réforme territoriale de 2014, étape majeure d’une décentralisation proclamée, sont loin d’être terminés. Le rêve tant attendu d’une réunification de la Bretagne s’est une nouvelle fois évanoui. Côté brouillon et précipité de la méthode, multiplicité des propositions, fermeture des débats au profit des intérêts de quelques notables, ont généré colère et révolte. Mais la question reste ouverte. La démocratie a été bafouée ; le retour de la Loire-Atlantique n’a pas eu lieu ; les transferts de compétence semblent oubliés ; le rêve d’une Assemblée unique de Bretagne s’éloigne. Derrière cet apparent gâchis d’une réunification qui fait peur, les enjeux de la métropolisation se profilent. Plus subtils et dangereux, ne visent-ils pas l’éclatement de la Région ?